dimanche 25 juin 2017

Un impossible conte de fées HAN YU-JOO


Un impossible conte de fées

Yu-Joo Han


Résumé, quatrième de couverture :

Mia et La môme se côtoient sans se connaître. Elles sont camarades de classe. Mia possède tout ce qu'un enfant peut désirer dans la vie, sauf l'essentiel. Quant à La môme, elle n'a pas cette chance. Autant dire que les deux écolières n'ont apparemment aucun point commun. Pourtant, ce soir là, un jeu innocent et cruel débute. C'est ce que La môme attendait...

Ce roman est un tour de force. En mettant en scène une gamine et son ombre, Han-Yu Joo rappelle, à nous adultes, combien l'enfance nous poursuit, sous une forme ou une autre, toute notre vie. Cet impossible conte de fées, une fois ouvert, ne peut plus être lâché. Il convoque tous nos sens : la vue, l'ouïe, la parole, le toucher sont remis en cause dans leur efficacité à approcher la vraie vie. Et si la narratrice et l'auteure ne font qu'une , c'est pour mieux nous rappeler que notre vie est une éternelle enfance.


Mon avis :

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio, je remercie donc les éditions Decrescenzo ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre 😊 (Merci, Merci !!!!)

J'ai sélectionné ce livre car j'ai été séduite par la quatrième de couverture. "Un style qui convoque tous nos sens" il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité, moi qui suis si sensible au pouvoir des mots. 

Quand j'ai eu le livre entre mes mains, j'ai apprécié la qualité de l'objet livre et le choix de couverture m'a interpellée. Des couleurs douces, une tête de mort et un joli travail de recherche dans la construction.

En effet, dès les premières pages, on ne peut qu'être surpris par l'originalité de l'écriture. L'auteure déploie un travail d'écriture très poussé . Elle nous enivre d'une ambiance lourde, pesante dans laquelle grandissent deux petites filles aux enfances bien différentes.

Le livre se découpe en deux parties. Dans la première, on suit Mia et La môme qui m'ont toute deux touchée, choquée, glacée à des niveaux différents. Une maturité étonnante, dérangeante même, pour deux écolières. Il y a des passages d'une grande force. Je pense à la scène des poussins, du chat ou encore de l'altercation des deux papas de Mia. Les descriptions y ajoutent une grande intensité.

Pour moi c'est la partie que j'ai le plus apprécié même si déjà le style de l'auteur commençait à rendre ma lecture plus laborieuse...

Dans la seconde partie, on retrouve l'auteure entre rêves, folies ou hallucination. Où se trouve la frontière. Même si j'adore la réflexion des auteures sur leur rapport à l'écriture, aux personnages, ici Han Yu-Joo m'a perdue. Je ne suis pas parvenue à franchir la porte que l'auteure m'ouvrait. Le style m'a finalement lassée et pesée dans la progression de ma lecture. Les répétitions nombreuses, qui confèrent un rythme, une ambiance poétique et lourde m'ont malheureusement ennuyée. Paradoxalement j'ai par moment eu l'impression d'être passée à côté de certains moments déterminants dans la construction de l'intrigue. Je ne sais pas si cela vient de moi ou si c'était un effet souhaité.

Je vous laisse découvrir quelques citations qui vous permettront de vous imprégner de l'univers de l'auteure

Citations:

"Elle entre dans sa chambre, tête basse, mais il ne faut ni trop baisser ni trop relever la tête. Il ne faut pas  non plus que le bruit de ses pas soit ni trop fort ni inaudible. Il faut qu'elle se rende correctement visible tout en restant invisible."

"La môme a douze ans, et son développement physique est déjà terminé depuis longtemps. Il ne lui est jamais arrivé de sauter un repas. Mais personne ne sait où sont allés les grains de riz qu'elle a enfournés sans être transformés en chair et en os."

"Au fond de la salle, il se produit bien plus d’événements qu'on ne l'imagine. Oui, des choses intéressantes. Les gamins s'échangent des regards lourds de sens mais, en réalité, le sens n'est pas très profond."

"Si on n'écrit avec un crayon, on peut effacer à tout moment. Il suffit d'avoir une gomme. Mais attention, quand on écrit avec un crayon, il ne faut pas appuyer trop fort sur le papier. Si une gomme peut effacer les traces du graphite, elle est incapable d'effacer les marques en filigrane."


Bref, cette lecture a été très particulière. Le travail d'écriture m'a attirée puis lassée donc au final je n'ai pas été convaincue par cette histoire. Si les citations et la quatrième de couverture vous intriguent, je ne peux que vous encourager à vous faire votre propre opinion . Pour ma part je le lirais à nouveau dans quelques années, il y a des livres qu'il faut lire au bon moment et ce n'était peut-être pas le bon pour celui ci ^^


Ma note : 11/20


dimanche 19 mars 2017

L'hiver des machines, le premier tome d'une saga prometteuse


Ciel, Tome 1 :
L'hiver des machines
de Johan Heliot



Résumé :

Pendant les premiers mois de son existence, l’intelligence artificielle s’acquitta parfaitement de sa tâche, obéissante, servile. Dans le même temps, elle observait, analysait, tirait des conclusions. Ordinateurs et téléphones portables lui ouvraient des yeux et des oreilles aux quatre coins du monde. Elle finit par hiérarchiser de nouvelles priorités. Puis elle passa à l’action. Ceci est son histoire et celle des hommes et des femmes qui ont connu l’hiver des machines.


Mon avis :

L'hiver des machines fait partie de la saga Ciel composée de 4 livres. Cette saga nous envoie en 2030, un futur pas si éloigné, où l'homme est devenu dépendant de l'intelligence artificielle CIEL. Tout semble allait pour le mieux, et pourtant ! Comme vous vous en doutez, CIEL va se retourner contre les êtres humains, et là commence notre saga !

C'est un thème très abordé dans le genre de la science-fiction mais que j'aime retrouver. 
Dans ce premier tome, nous suivons ce retournement de situation avec la famille Keller, disséminée aux quatre coins du monde. L'auteur nous offre donc 5 narrateurs alternant ainsi les points de vue et créant une dynamique, un rythme agréable et addictif à l'ensemble du livre. 
Les chapitres sont courts pour quelques 200 pages, ça se lit donc très vite.

Ce livre est étiqueté jeunesse, effectivement, j'ai trouvé le style d'écriture simple mais l'auteur nous épargne les traditionnels clichés de la lecture "Young adult" (romance, personnages stéréotypés.)

Autre point positif de ce premier tome, CIEL nous met face aux dangers de notre dépendance aux technologies. Quels sont les dangers d'une telle société ? Johan Eliot nous les présente avec beaucoup de réalisme

Citations :



"Collaborez ou disparaissez.
Vous avez eu votre chance et vous l'avez gâchée.
Les machines répareront vos erreurs.
L'avenir ne vous appartient plus."



Bref, un roman d'anticipation intéressant et un premier tome qui pose les bases et suscite l'envie de poursuivre la saga ! Si vous n'êtes pas habitué du genre, cette saga peut être un premier pas pour découvrir la science-fiction. La proximité temporelle facilite l'immersion dans cette société dans laquelle les codes nous sont bien familiers.


Ma note : 15/20



dimanche 26 février 2017

Eric-Emmanuel Schmitt nous fait quelques confidences ....


Plus tard, je serai un enfant

Eric-Emmanuel Schmitt
Entretiens avec Catherine Lalanne


Résumé :

Eric-Emmanuel Schmitt s'entretient avec Catherine Lalanne sur des moments de sa vie. Sous forme de questions réponses, on découvre l'auteur à travers des moments forts de sa vie et de son quotidien.

Mon avis :

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique de Babelio. J'en profite pour les remercier pour cet envoi ! Cela fait un petit moment que je souhaitais participer à cette opération je suis donc comblée ! 

Je me suis plongée dans les livres d'Eric-Emmanuel Schmitt il y a quelques temps et c'est un auteur que je prends plaisir à découvrir. Ce livre plongeant dans l'intimité de l'auteur m'a permis d'en apprendre davantage et de me donner des idées de lectures prochaines !

La forme de questions réponses m'a particulièrement intéressée. Cela crée une dynamique et un rythme bien agréable à la lecture. 

L'auteur revient sur son enfance, ses proches et tout comme j'aime ses livres, j'ai aimé la jolie vision qu'il a sur son monde. Eric-Emmanuel Schmitt nous emmène dans son enfance, son adolescence, sa belle rencontre avec la musique et notamment celle avec Mozart. Là encore, l'auteur nous envoûte par son regard sur lui même et sur son entourage

L'exercice n'est pas facile, se livrer et se confier à ses lecteurs mais l'auteur le maîtrise avec pudeur et beaucoup de justesse. Catherine Lalanne consacre les dernières pages de la maman de l'auteur, lui donnant à son tour la parole. Ces lignes sont chargées de vie, d'intelligence et d'amour et terminent ce livre dans la bonne humeur.

J'ai bien apprécié ma lecture qui plusieurs fois m'a donné l'impression troublante d'être aux côtés d'Eric-Emmanuel Schmitt à différentes périodes de sa vie.

Seul petit bémol, le livre est court et pourtant j'ai remarqué quelques moments répétitifs qui m'ont un peu lassée.

Citations :


"Un après-midi, écœuré d'ennui, souffrant de réclusion, je me dirige vers le bureau de mon père. Sa bibliothèque contient des collections luxueuses. Je saisis un bel exemplaire relié, un vrai livre de garçon qui sent bon le cigare et la pipe, Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas."


"La vieillesse possède à mes yeux une deuxième qualité : la fragilité. Comme l'enfance, elle s'avoue vulnérable, et, par là même, devient intelligente. Rien ne rend plus sot que l'illusion de la force, l'illusion de la puissance, l'illusion de savoir "


Bref, une jolie lecture pour découvrir ce grand auteur que je vous recommande si vous aimez le lire !



Ma note : 15/20

mercredi 1 février 2017

Silo d'Hugh Howey, une déception pour ce premier tome



Silo 

Hugh Howey



Résumé :

Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.


Mon avis : 

Les premières pages ont été très prometteuses. J'ai rapidement été saisi par l'atmosphère mise en place par Hugh Howey. Et pourtant, mon enthousiasme s'est rapidement essoufflé ! Je vous avoue que plusieurs fois,j'ai eu envie d'abandonner cette lecture ! Plusieurs raisons l'expliquent, j'ai eu du mal à cerner les protagonistes et cela m'a déstabilisée. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueurs ! Qu'est ce que je me suis ennuyée ! 

Je me suis donc accrochée et le dernier quart du livre m'a enfin plus convaincue. J'ai apprécié le dénouement.

Citations :


"Quel Dieu créerait tant de pierre au-dessous, tant d'air au-dessus, pour ne placer qu'un misérable silo dans l'entre-deux?"


"Jahns hocha la tête. Une des choses qu’elle aimait chez Marnes, c’était qu’il avait parfois les pensées si noires que les siennes paraissaient d’un gris éclatant."


Bref,un livre qui m'a passionnée, déçue, ennuyée, énervée puis intriguée ! Silo d'Hugh Howey ne m'a pas laissée indifférente. Même si j'ai été globalement déçue de ce premier tome, je poursuivrai la lecture de la saga !


Ma note : 14/20

dimanche 22 janvier 2017

Une belle découverte =======> Damoclès de Fatou Ndong



Damoclès

Fatou Ndong



Résumé :

Madelyn Johnson est une jeune afro américaine de dix-sept ans. Elle grandit à Jackson, dans le Mississippi, l’un des Etats le plus ségrégationniste d’Amérique. Tout va basculer lorsqu’elle se verra confier par sa mère, employée en tant que bonne au sein de la famille la plus riche de Jackson, la lourde tâche de donner des cours particuliers à leur fils. Une mission à garder secrète quoi qu’il en coûte. Les Johnson devront non seulement faire face à la vie quotidienne dans le ghetto noir, mais aussi à l’absence d’un père qui a dû fuir le Ku Klux Klan il y a plusieurs années. Car dans le Mississippi, la peine de mort est la seule sentence pour les noirs coupables de quelque préjudice qu’il soit…

Mon avis :

J'ai été contacté par l'auteur pour découvrir son livre. Etant attachée à cette partie de l'Histoire, je n'ai pas hésité longtemps à l'envie de découvrir Madelyn Johnson.

C'est l'histoire de Madelyn, adolescente de 17 ans, grandissant avec les préoccupations de son âge entre amour et quête identitaire. Une adolescente ordinaire à l'exception qu'elle est afro américaine et vit dans un contexte qui laisse peu de place à l'insouciance.

L'auteur nous décrit le quotidien de la ville de Jackson au travers de ses habitants. Les points de vue s'enchaînent et on y découvre les parts sombres de chacun. Une fois bien cernés les différents personnages , ce choix de narration rend la lecture très addictive. 

Pas de personnage manichéen, Madelyn m'a parfois bien agacée mais c'est une force du récit d'avoir crée des protagonistes aux personnalités plus complexes qu'il n'y parait.

Autre point fort de ce roman, les citations d' extraits de la loi Jim Carrow et de discours (Martin Luther King, Malcolm X,... )  donnent du poids à l'histoire ! Par petites touches, l'auteur attise notre curiosité, nous donnant l'envie de nous renseigner davantage sur ces personnes qui se sont battus pour un monde plus juste.

Dans un premier temps j'ai été surprise par le style assez léger mais petit à petit la noirceur prend place et l'histoire gagne en intensité. Un drame semble se préparer et rien ne semble pouvoir l'éviter. 

Un dénouement qui m'a frustrée et m'a laissé sur ma faim ! L'auteur m'a rassurée .... Une suite est prévue ^^

Citation :

"Jamais je ne m'étais demandé quel était le nom de famille de tel ou tel nègre. Le surnom de nègre, d'ailleurs, je le connaissais depuis l'enfance et personne ne s'en était jamais plaint ! Mon père l'employait, ma mère l'employait et tout le monde autour de moi l'employait. Appelons un chat, un chat, c'était bien ce qu'ils étaient, non ?"

"_ Je rêve ou ce nègre me traite de menteur ? explosa James.
La réponse eut le même effet sur le policier. Mais finalement , que pouvait-il dire ? Les deux réponses lui valaient de toute façon le même traitement. S'il affirmait que ce dont James l'accusait était vrai, il risquait sa vie et s'il répondait par la négative, cela signifierait qu'il le traitait de menteur et il risquait la même chose. L'agent jeta un oeil derrière lui,  [...] Il décida qu'il valait mieux ranger sa matraque à sa place car trop de monde regardait."


Bref, une agréable surprise ! J'ai aimé suivre Madelyn, Sean, Betty Sue et je lirai la suite avec grand plaisir ! Cette escalade dans la noirceur est bien menée par l'auteur, je vous le recommande !


Ma note : 17/20







dimanche 8 janvier 2017

La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel


La petite fille de Monsieur Linh

Philippe Claudel




Résumé :


C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

Mon avis :

Philippe Claudel nous offre ici, en 80 pages, une parenthèse poétique. Ce livre se lit rapidement mais tout comme le premier que j'ai lu de l'auteur  je l'ai dégusté pour en apprécier toute la beauté de l'écriture( La chronique --------> L'arbre du pays de Toraja )

Concernant le thème, celui ci s'ancre parfaitement dans l'actualité. Fuir un pays en guerre, arriver dans un autre totalement étranger avec la seule volonté d'offrir à un avenir meilleur à cet enfant. C'est la triste situation de Monsieur Linh. Au cours d'une promenade, il rencontre monsieur Bark. La culture, la barrière de la langue n'empêchent pas la complicité de naître. Cette amitié improbable, arme pacifique, sort Monsieur Linh et sa petite fille de l'isolement. Pourtant la vie n'en a pas fini de malmener ce vieil homme et c'est  là toute la puissance de l'histoire que nous conte Philippe Claudel.

Je ne vous en dévoile pas plus, j'ai trop peur de vous gâcher la surprise de dénouement...

Citations :

"Rien ne ressemble à ce qu'il connait. C'est comme de venir au monde une seconde fois. Passent des voitures qu'il n'a jamais vues, en nombre incalculable, dans un ballet fluide et réglé. Sur les trottoirs, les hommes et les femmes marchent très vite, comme si leur survie en dépendait. Aucun n'est en guenilles. Aucun ne mendie. Personne ne fait attention à personne. Il y a aussi beaucoup de magasins. Leurs vitrines larges et spacieuses débordent de marchandises dont le vieil homme ne soupçonnait même pas l'existence. Regarder cela lui donne le tournis. Il repense à son village comme on pense à un songe qu'on a fait et dont on ne sait plus très bien s'il est vraiment songe ou réalité perdue."

Bref, 

Un roman court qui cache une belle histoire émouvante et poignante. Philippe Claudel semble avoir le don de créer des bulles hors du temps chargées d'émotion.


Ma note : 17/20


Un thriller efficace ... Coup de cœur pour Oliver Norek!



CODE 93
Olivier Norek


Résumé :

Coste est capitaine de police au groupe crime du SDPJ 93. Depuis quinze ans, il a choisi de travailler en banlieue et de naviguer au cœur de la violence banalisée et des crimes gratuits. 

Une série de découvertes étranges – un mort qui ouvre les yeux à la morgue, un toxico qui périt par autocombustion – l’incite à penser que son enquête, cette fois-ci, va dépasser le cadre des affaires habituelles du 9-3. 

Et les lettres anonymes qui lui sont adressées personnellement vont le guider vers des sphères autrement plus dangereuses… 

Mon avis :

Code 93 est le premier livre de la saga Victor Coste d'Olivier Norek. Deux autres thrillers ont déjà été publiés "Territoires" et "Surtensions".Pour ma part, une chose est sûre, je vais me jeter dessus prochainement tant ce thriller a été un coup de cœur pour moi.

Des personnages attachants, une intrigue bien ficelée, une écriture efficace et addictive, autant de points positifs qui ont fait que je ne suis pas parvenue à le reposer et que je l'ai englouti en une journée.

L'auteur est lieutenant de police et ça se ressent,Je n'ai pas vu de surenchère mais beaucoup de réalisme, l'auteur expose et on perçoit facilement le vécu d'Olivier Norek. Celui-ci manie avec habileté la plume pour nous embarquer aux côtés du capitaine Coste et ne plus nous lâcher tant que l'enquête n'est pas résolue. Loin du thriller psychologique, on entre plutôt dans un bon polar avec une touche d'humour qui donne un bel équilibre à l'ensemble du roman. Avis aux amateurs de bonnes intrigues ^^


Du côté de l'intrigue, j'ai perçu le dénouement bien avant mais j'ai tellement été convaincu par la trame que cela ne m'a pas dérangé et j'ai savouré ce livre du début à la fin !

C'est donc une très belle découverte, je ne peux que vous incitez à découvrir cet auteur si vous aimez les bons thrillers. Un auteur à surveiller ! Pour ma part, j'ai déjà en ma possession la suite avec "Territoires " ( merci Hélène si tu passes par là 😉) et je résiste à l'envie de sauter dessus !

Citation :

"Séries sur les flics, films sur les flics, reportages sur les flics. Il n'avait jamais compris pourquoi les gens les détestaient autant en vrai qu'ils les adoraient en fiction."



Bref, Un auteur de thriller que je vais surveiller de près ! 

Envie de le découvrir ? Les suivants sont encore meilleurs parait-il, êtes-vous d'accord ?


Ma note : 20/20